Identifier, cueillir, transformer.
– Durant des millénaires et même des millions d’années, puisque l’histoire de l’espèce humaine débute il y a environ 7 millions d’années, l’être humain a vécu au sein du milieu naturel dont il tirait ses ressources alimentaires et une partie de ses ressources techniques.
L’arrivée de l’agriculture au néolithique , mais aussi la période moyenâgeuse transformèrent le rapport qu’entretenait l’homme avec les plantes sauvages. Devenues en peu de temps « plante du pauvre , du miséreux » les plantes sauvages comestibles disparurent progressivement des pratiques et des connaissances de l’homme.
Ce regrettable oubli nous tentons, comme d’autres, de lui redonner vie malgré toutes les facilités que nous procure notre société de consommation.
IDENTIFIER LES PLANTES SAUVAGES, plaisir de la connaissance des espèces et de ses familles, mais aussi la découverte de ces « mauvaises herbes » que nous martyrisons bien souvent, sera notre menu quotidien.
LES CUEILLIR : Belle forme d’autonomie que nous permet la cueillette des plantes sauvages comestibles ! Se sentir plus libre de choisir, de chercher, prendre son temps, se réapproprier un lieu, un territoire, un secteur, des espaces et nous raccrocher à des traditions oubliées et attachantes. La plante ainsi cueilli devient un aliment, un met, un remède, un aromate ou une fantaisie décorative. Tout un programme !
LES UTILISER : La cueillette dans notre assiette et désherber son jardin pour remplir sa marmite !
Après les avoir identifié puis cueilli avec parcimonie, vient le temps de la transformation ou utilisation. En sauce ou nature, en beignets et en soupe, en apéritif , en confiture, en infusion et en dessert, chaque plante ainsi cueillie vous livrera ses parfums et délices. En effet, sur cette terre de Provence inondée de soleil, les arômes et senteurs exultent sous vos pas.
Plein les yeux, plein les narines et plein les papilles. voir quelques recettes